Canicule : un salarié s’effondre…
- Cécilia REAL

- 1 août
- 1 min de lecture
...et l’employeur n’avait rien prévu. Malgré les nouvelles obligations entrées en vigueur le 1er juillet 2025.

Votre salarié s’écroule sur son poste de travail, en pleine vague de chaleur.
Les secours confirment un coup de chaleur.
Et rapidement, les constats s’accumulent : aucun aménagement d’horaires, pas de zone fraîche, pas d’eau mise à disposition, pas d'information spécifique. Rien.
Or, depuis le décret n°2025‑482 du 27 mai 2025, l’employeur a l’obligation d’anticiper et de prévenir les risques liés à la chaleur, dès le déclenchement d’une vigilance jaune par Météo-France.
Ce texte impose notamment :
• L’évaluation du risque dans le DUERP ;
• La mise en place de zones fraîches ;
• Un minimum de 3 litres d’eau par jour et par salarié ;• L’adaptation des horaires et conditions de travail ;
• L'information et la prévention auprès des équipes.
Résultat ?
Le salarié saisit la juridiction prud’homale pour manquement à l’obligation de sécurité.
Et l’entreprise risque gros :
• Faute inexcusable si les séquelles sont importantes ;
• Suspension d’activité possible ;
• Sanction pénale en cas de mise en danger délibérée.
Ne pas anticiper peut coûter très cher — humainement, juridiquement, financièrement.
Pour éviter ce type de situation, mettez à jour votre DUERP, élaborez un plan canicule, formez vos équipes, et tracez vos actions.





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