CDD de fin d’année : un simple motif mal rédigé… et l’employeur paie très cher
- Cécilia REAL

- 12 déc.
- 1 min de lecture

Fin d’année rime souvent avec surcroît d’activité : fêtes, inventaires, commandes, remplacement des congés…
Et beaucoup d’entreprises recrutent en CDD pour tenir la charge.
Mais attention : le CDD est l’un des contrats les plus risqués juridiquement.
Une seule phrase mal formulée peut coûter… très cher.
Le cas réel
Dans une PME du secteur logistique, un CDD est conclu en décembre avec pour motif :
“Renfort d’activité”.
Problème :
❌ le motif est trop vague,
❌ il ne décrit pas précisément la nature du surcroît d’activité,
❌ aucune preuve n’a été conservée.
Le salarié conteste son contrat…
➡️ Le juge requalifie en CDI.
➡️ L’employeur doit payer : indemnité de requalification, rappel de salaires, congés payés, indemnité de rupture…
💸 Plus de 15 000 € pour une simple ligne mal rédigée.
🔍 Ce qu’il faut retenir
-Le motif du CDD doit être précis, circonstancié et vérifiable.
-En cas d’erreur ou d’imprécision → requalification en CDI quasi automatique.
-Les CDD “génériques” ou “fourre-tout” sont les plus risqués.
💡 Vous signez des CDD en décembre ?
Sécuriser vos contrats évite les contentieux explosifs quelques mois plus tard.





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