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Mutation temporaire refusée : jusqu’où vont les droits du salarié ?

  • Photo du rédacteur: Cécilia REAL
    Cécilia REAL
  • 23 sept.
  • 1 min de lecture
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Votre entreprise traverse une période tendue et vous proposez à un salarié une mutation temporaire pour assurer la continuité de l’activité.


Mais celui-ci refuse, invoquant des raisons personnelles (enfants, contraintes familiales, trajet trop long…).


Juridiquement, tout dépend de la nature de la mutation :

-Si elle reste dans le même secteur géographique, elle relève du pouvoir de direction de l’employeur.

-Si elle implique un changement important des conditions de travail (lieu, horaires, vie personnelle), l’accord du salarié devient indispensable.


Exemple concret : un salarié a refusé une mutation temporaire à 150 km de son domicile. L’employeur l’a sanctionné pour insubordination… mais les prud’hommes ont annulé la sanction, estimant que le refus reposait sur des motifs légitimes liés à la vie personnelle.


Mal cadrer une mutation peut se retourner contre l’entreprise :

-Sanction annulée,

-Condamnation pour atteinte disproportionnée à la vie privée du salarié,

-Dommages et intérêts à la clé.


Sécuriser vos pratiques RH et évaluer la légitimité d’un refus sont essentiels pour éviter des litiges coûteux.

 
 
 

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